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juillet
Les Fintechs et le secteur bancaire traditionnel
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Les Fintechs et le secteur bancaire traditionnel

Les banques traditionnelles sont confrontées à un défi majeur dans l'adoption des innovations technologiques pour répondre à une demande croissante.

L'émergence des fintechs, propulsée par le développement technologique, complique encore davantage leur situation, et les consommateurs sont en première ligne face à ce retard technologique des banques traditionnelles.

D'un côté, les fintechs qui offrent rapidité, agilité et convivialité avec des solutions parfaitement adaptées aux besoins numériques modernes. De l'autre, les banques traditionnelles qui possèdent l’expertise du domaine et une base de clients importante, mais qui peinent à se réinventer.

Cependant, de nombreux projets de collaboration se dessinent à l’horizon, et ce, afin de combiner stabilité et confiance des banques traditionnelles avec flexibilité et innovation pour les fintechs. Alors comment créer des services hybrides qui répondent aux besoins diversifiés du consommateur moderne ? Quel est l’avenir des solutions financières proposées par les professionnels ?

Est-ce que nous nous dirigeons vers une concurrence ou une complémentarité entre les Fintechs et le secteur bancaire traditionnel ? Jban mène l’enquête pour vous !


Brève définition des banques traditionnelles


Les banques traditionnelles sont des institutions financières agréées par les autorités compétentes pour accorder des prêts et recevoir des dépôts à la fois aux entreprises comme aux particuliers.

En plus de ces services fondamentaux, certaines banques commerciales traditionnelles offrent d’autres prestations comme le change de devises, la location de coffres-forts ou encore la gestion de patrimoine. Elles sont classées en 3 grandes catégories :

  • Les banques d'affaires
  • Les banques d'investissement
  • Les banques de détail pour les particuliers


Généralement, les banques sont régulées par une banque centrale ou par les autorités gouvernementales. Cette régulation vise à assurer la stabilité du système financier et à protéger les intérêts de tous les intervenants. Les banques jouent un rôle crucial dans l'économie en facilitant la circulation de l'argent, en fournissant des services financiers essentiels et en soutenant le développement économique via les crédits et les investissements directs ou indirects. Elles constituent ainsi un pilier essentiel à l’économie et contribuent à une croissance économique durable.


Qu'est-ce qu'une Fintech ?


Le terme « Fintech » est une contraction de « Financial » et « Technology », désignant ainsi les nouvelles technologies visant à automatiser l'utilisation des services et produits financiers.

Ces innovations sont conçues pour faciliter la gestion financière pour les consommateurs comme pour les entreprises. Ces derniéres sont généralement accessibles via les ordinateurs, les tablettes ou encore les smartphones.

L'émergence du secteur de la fintech remonte à la fin des années 1990, coïncidant avec la montée d'internet et des plateformes de e-commerce. À partir des années 2000, ces technologies ont été adoptées par les institutions financières afin d’accélérer la digitalisation de leurs services.

Depuis lors, les établissements Fintechs se sont diversifiés, s'étendant à divers secteurs comme la gestion d'investissements, les initiatives caritatives, l'éducation financière, et surtout les services bancaires pour particuliers. La crypto-monnaie comme le bitcoin ont notamment joué un rôle crucial dans l'évolution de cette nouvelle génération d’institution financière, illustrant son influence grandissante dans l’économie mondiale.


Les Fintechs face aux banques traditionnelles : Les points de différences ?


La fintech et les banques traditionnelles partagent un objectif commun de fournir des services financiers efficaces aux consommateurs, mais cette similarité s'arrête là. Les fintech sont largement perçues comme les principaux concurrents des banques. Les pratiques et procédures du système financier bancaire actuel sont souvent considérées comme traditionnelles, archaïques, et compliquées, ce qui peut rendre les services chronophages.

En termes d'innovation et de progrès, les banques traditionnelles accusent un retard alors que la fintech prend l'initiative. Bien que la fintech détienne une part de marché relativement modeste dans le secteur bancaire mondial, elle gagne en popularité en tant qu'alternative aux services bancaires conventionnels.


Au niveau de la réglementation

Chaque institution financière est soumise à une régulation destinée à garantir la sécurité des utilisateurs. Cependant, la fintech et les banques traditionnelles diffèrent considérablement dans la nature et le niveau de leurs réglementations.

Les entreprises fintech opèrent souvent dans un environnement réglementaire moins contraignant et plus flexible. C'est pourquoi de nombreuses startups dans ce créneau ont émergé, bénéficiant d'une plus grande liberté pour innover sans être soumises à des directives aussi strictes.

Cette approche leur permet de réagir rapidement aux besoins des utilisateurs, mais elle est également perçue comme présentant des risques accrus.

En revanche, les banques traditionnelles sont rigoureusement régulées par les banques nationales ou centrales de leur pays d'origine, imposant des exigences légales, des directives et des restrictions pour la protection des fonds clients et la garantie de la transparence dans l’ensemble des opérations.


Au niveau de la structure et du fonctionnement

La fintech se distingue par son approche novatrice et orientée vers le client, visant à rationaliser les processus financiers complexes et à les rendre plus accessibles. Ces entreprises adoptent des modèles opérationnels agiles, échappant souvent aux contraintes des systèmes hérités et aux régulations restrictives. Avec une structure organisationnelle souvent plus plate, les fintechs peuvent facilement innover, ajuster et reconstruire des systèmes inefficaces.

En exploitant des technologies avancées comme l'intelligence artificielle, le big data et le cloud computing, la fintech offre une expérience utilisateur transparente, personnalisée, rapide et pertinente.

Par comparaison, les banques traditionnelles sont freinées par leurs systèmes existants et les régulations strictes qui limitent leur capacité à adopter rapidement de nouvelles technologies.

Les banques nécessitent des infrastructures physiques et emploient souvent un grand nombre de personnel, ce qui influe sur leurs coûts et sur les tarifs qu'elles proposent à leurs clients.


Au niveau de l'UX ou de l'expérience client

La fintech se distingue par son accessibilité et son agilité, fonctionnant principalement de manière virtuelle. Les utilisateurs peuvent effectuer des transactions et accéder à des services financiers sans avoir besoin d'être physiquement présents. Cela rend la fintech particulièrement pratique, permettant aux utilisateurs de s'inscrire via un ordinateur ou une application mobile, et offrant un accès 24h/24 et 7j/7. Les processus comme l'ouverture de compte à distance et les consultations rapides renforcent encore cette commodité. Les fintechs mettent l'accent sur une expérience utilisateur fluide et transparente, ce qui explique en partie leur popularité croissante par rapport aux banques traditionnelles.

En revanche, les banques traditionnelles exigent souvent une présence physique pour l'ouverture de compte et d'autres services financiers. L'absence généralisée de technologies permettant la vérification d'identité en ligne limite la praticité des services bancaires traditionnels. Cette approche plus rigide et moins flexible peut conduire à une expérience client moins satisfaisante.


Est-ce qu'il y aura une union de force à l'avenir entre Fintechs et banques classiques ?


La transition complète des banques vers la fintech n'est pas réaliste, mais une collaboration entre les deux pourrait avoir un impact significatif. En tant qu'intermédiaires financiers, les fintechs et les banques traditionnelles bénéficieraient mutuellement d'une coopération, apportant des avantages immédiats aux deux parties. Bien que les banques aient une longue histoire, elles doivent encore innover considérablement pour répondre aux attentes modernes des clients.


24

juillet
Qu’est-ce que le chiffre d’affaires net ?
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Qu’est-ce que le chiffre d’affaires net ?

Le chiffre d'affaires d'une entreprise est crucial pour comprendre son activité économique. Il représente le montant total des ventes de biens ou de services réalisées par cette entreprise sur une période donnée.


Pour les biens physiques, comme vous l'avez mentionné, il peut s'agir de matières premières comme le bois pour un bucheron, ou de produits finis comme des meubles pour un menuisier. Chaque vente de ces biens physiques contribue au chiffre d'affaires total de l'entreprise.


Quant aux prestations de services, elles sont souvent immatérielles et incluent des conseils financiers, des prestations de marketing digital, et bien d'autres. Chaque prestation réalisée et facturée génère également du chiffre d'affaires pour l'entreprise prestataire.


Le chiffre d'affaires est un indicateur clé de la performance économique d'une entreprise, reflétant à la fois son volume d'activité et sa capacité à générer des revenus à partir de ses opérations.


Comment se fait le calcul du CA ?


Pour les biens physiques

Le chiffre d'affaires correspond au prix de vente unitaire multiplié par la quantité de biens vendus sur une période donnée. Par exemple, si un menuisier vend des meubles et facture 10 tables à 500 euros chacune en un mois, le chiffre d'affaires mensuel pour les ventes de tables serait de 500 euros (prix unitaire) x 10 (quantité vendue) = 5,000 euros.

Pour les prestations de services

Le calcul est similaire : il s'agit du prix de vente unitaire de chaque prestation de service multiplié par la quantité de prestations effectuées sur la période. Par exemple, un consultant facture 100 euros de l'heure et réalise 50 heures de consultation en un mois, le chiffre d'affaires mensuel pour les prestations de consultation serait de 100 euros (prix de vente unitaire par heure) x 50 (heures de consultation) = 5,000 euros.


Utilité du chiffre d'affaires ?


Busines plan et calcul prévisionnel

Lorsqu'un entrepreneur lance son entreprise, établir un business plan est essentiel pour clarifier ses objectifs de vente et de dépenses. Le chiffre d'affaires joue un rôle crucial dans ce plan, étant l'indicateur principal que les investisseurs scrutent pour évaluer la croissance de l'entreprise.

Dans divers secteurs, le chiffre d'affaires peut être sujet à des variations saisonnières significatives, ce qui nécessite une gestion prudente dans le business plan. Par exemple, un fleuriste peut voir une augmentation des ventes à la Saint-Valentin, tandis qu'un vendeur de glaces connaîtra une hausse pendant l'été. Il est donc crucial de comprendre la cyclicité de votre activité pour anticiper ces fluctuations.

Lors du calcul du chiffre d'affaires dans votre business plan, il est essentiel de prendre en compte les rabais, remises et ristournes accordés aux clients pour obtenir une estimation précise. Cela assure que votre plan financier reflète fidèlement les prévisions de revenus et permet une gestion proactive des cycles saisonniers.


Analyse de la performance de votre entreprise

Le chiffre d'affaires (CA) d'une entreprise est indubitablement crucial pour évaluer sa performance financière, car il représente le montant total des ventes de biens ou de services sur une période donnée. Cependant, il ne faut pas se fier uniquement au chiffre d'affaires pour juger de la santé financière d'une société. Une entreprise peut afficher un CA élevé tout en étant déficitaire.

Cela peut se produire si les dépenses totales de l'entreprise (achats de marchandises, salaires, loyer, et autres charges fixes et variables) dépassent le montant du chiffre d'affaires généré. En d'autres termes, l'entreprise dépense plus qu'elle ne gagne.

Pour évaluer correctement la solidité financière d'une entreprise, il est essentiel d'analyser ses résultats financiers dans leur ensemble, y compris le résultat net, la rentabilité, et la gestion du cash-flow. Une méthode souvent utilisée est la comparaison avec d'autres entreprises du même secteur, appelée méthode des comparables. Cela permet d'obtenir un portrait précis de la structure des ventes de l'entreprise et de juger de sa performance relative par rapport à ses pairs.


L'évolution des charges variables

L'évolution des ventes d'une entreprise joue un rôle crucial dans la gestion de ses dépenses, notamment les charges variables qui fluctuent en fonction de l'activité et du chiffre d'affaires généré. Par exemple, pour un boulanger, la farine est une charge variable essentielle : plus il vend de pain, plus il devra acheter de farine. Ainsi, si son chiffre d'affaires lié à la vente de pain double, il est probable que ses achats de farine suivront cette tendance.

Cette relation entre les ventes et les charges variables permet aux entreprises d'anticiper avec précision leurs dépenses en fonction de leur activité commerciale. Les comptables utilisent des ratios financiers pour évaluer la rentabilité des entreprises.

Par exemple, le ratio de la marge brute est particulièrement significatif : il mesure les bénéfices restants après déduction des coûts directs associés à la vente de biens ou de services.

Pour calculer la marge brute, on soustrait les principales charges variables du chiffre d'affaires, ce qui permet d'obtenir un montant représentatif des bénéfices avant déduction des charges fixes et autres dépenses exceptionnelles. C'est seulement après avoir ajusté cette marge brute pour tous les coûts fixes et imprévus que l'on peut obtenir une vision claire du bénéfice net réel de l'entreprise.


La distinction entre CA et bénéfice ?


Le chiffre d'affaires et le bénéfice sont en effet les deux principaux indicateurs financiers examinés par les lecteurs des comptes annuels, y compris les banquiers lorsqu'ils évaluent la santé financière d'une entreprise pour accorder un crédit.

Le chiffre d'affaires représente la somme totale des ventes réalisées par l'entreprise sur une période donnée. C'est la première ligne du compte de résultat, souvent appelée la "top line". Cette donnée est cruciale car elle reflète l'activité commerciale et la capacité de l'entreprise à générer des revenus à partir de ses opérations.

Par contre, le bénéfice est ce qui reste à l'entreprise après avoir soustrait toutes les charges, qu'elles soient fixes, variables ou exceptionnelles, du chiffre d'affaires. Il est situé tout en bas du compte de résultat.

Le bénéfice est un indicateur essentiel de la rentabilité de l'entreprise, car il indique si l'entreprise réalise un profit ou une perte (bénéfice positif ou négatif).

Il est primordial de noter que même avec un chiffre d'affaires élevé, une entreprise peut enregistrer des pertes importantes si ses coûts et ses charges sont mal maîtrisés. La structure de coûts de l'entreprise est donc déterminante dans la transformation du chiffre d'affaires en bénéfice net.

C'est pourquoi une analyse détaillée des comptes annuels, incluant les ratios financiers et la gestion des coûts, est nécessaire pour une évaluation complète de la performance financière d'une entreprise.


23

juillet
Tout savoir sur le mandat de prélèvement SEPA ?
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Tout savoir sur le mandat de prélèvement SEPA ?

  1. Que veut dire un mandat de prélèvement SEPA ?
  2. Comment établir un mandat de prélèvement SEPA ?
  3. Comment mettre fin à ce type de mandat ?

 

Nous allons faire un tour d'horizon du sujet pour vous présenter les avantages et les inconvénients de ce mode de paiement, est-ce qu'il facilite vraiment le paiement des factures, du loyer et des charges récurrentes.

Nous découvrirons l'utilité de ce moyen de paiement dans le règlement des différents abonnements, des fournisseurs d'accès Internet, des fournisseurs d'énergie et même des impôts. Sans oublier la gestion automatisée des paiements entre créancier et débiteur.


Que signifie un mandat de prélèvement SEPA ?


Mandat ou encore autorisation, le mandat SEPA est un prélèvement qui consiste à transférer de l’argent d'un compte bancaire à un autre.

Adapté aux montants variables comme ceux fixes, le SEPA est un moyen de paiement automatisé qui donne le droit au créancier de débiter le compte de celui qui va le payer. L'autorisation qui permet de déclencher les débits sur le compte du payeur se concrétise dans le mandat de prélèvement SEPA.

Le terme SEPA fait référence à la " Single Euro Payments Area ", l'espace économique unique comprenant les pays européens avec d'autres pays associés.

 

Quelles sont les informations obligatoires pour un mandat SEPA ?

 

Pour qu'un mandat soit conforme aux normes en vigueur, il faut tout d'abord qu'il soit signé par le propriétaire du compte à débiter (apposé d'une signature électronique ou papier) puis transmis au créancier en rajoutant les informations suivantes :

 

Optez pour une plateforme de paiement pratique, innovante et conforme aux normes de l’espace économique commun : Jban.

Sachez que vous pouvez modifier votre prélèvement SEPA à tout moment, en adressant un courrier au créancier contenant les nouvelles informations. Pas besoin d’effectuer un nouveau prélèvement SEPA, ce courrier fera office d’avenant.

 

Combien de temps le mandat SEPA est valable ?


Il faut tout d'abord savoir qu'un mandat, sans ordre SEPA officiel depuis 36 mois, devient non valable et devra faire l'objet de la signature d'un nouvel ordre de prélèvement SEPA, afin d’être de nouveau réutilisable.

Généralement, la validité de cet accord SEPA reste effective jusqu'à révocation de l'une des 2 parties (créancier ou débiteur), voici les différents cas possibles :

 

  • Le mandat ponctuel où la durée de validité est limitée à une seule transaction
  • Le mandat de récurrent où la durée de validité est généralement spécifiée dans l'accord entre le créancier et le débiteur, et peut être limitée dans le temps ou liée à un nombre spécifique de transactions
  • Le mandat de base où la durée de validité est illimitée, sauf si le débiteur ou le créancier décide de le révoquer


Les types de mandats SEPA ?

 

Le formulaire réservé au mandat SEPA est mis à disposition du débiteur sous 3 formats :

 

  • Le format classique, celui du papier qui va être rempli et retourné au créancier
  • Le format e-mandat, qui est rempli via la plateforme de paiement en ligne
  • Le format électronique, qui même le débiteur peut compléter électroniquement

 

Remplissez votre mandat SEPA via une plateforme de paiement professionnelle !


Mandat de prélèvement SEPA : Qui est concerné par la procédure ?

 

Cette procédure concerne donc les personnes physiques ou morales qui ont des relations commerciales avec des partenaires européens et qui souhaitent mettre en place des prélèvements automatisés pour leurs paiements ou factures récurrentes.

Ces acteurs économiques peuvent être des entreprises, des particuliers, des entrepreneurs, des commerçants et même l'administration publique d'un pays dans la zone SEPA.

Et depuis la réforme du 1er août 2014, toutes les entreprises sises sur le territoire français sont désormais concernées par la procédure du mandat SEPA.


Les avantages du mandat SEPA ?


Le mandat de prélèvement SEPA confère bien des avantages aux pays membres, en voici quelques-uns :

  • Tout créancier peut désormais encaisser les montants chez le payeur qu'il soit en France ou en zone SEPA (dans les 34 pays membres)
  • Le mandat de prélèvement SEPA représente désormais le seul et unique formulaire qui autorise toute opération de paiement dans l'espace européen et l'espace SEPA
  • Le créancier conserve lui-même l'autorisation et non la banque
  • Le débiteur n'est plus obligé de renvoyer à chaque opération le mandat
  • L'utilisation de code unique dans tout l'espace SEPA : l’IBAN et le BIC

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23

juillet
Comment faire un virement instantané ?
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Comment faire un virement instantané ?

L’évolution des modes de paiement durant la dernière décennie a donné naissance à plusieurs nouveaux moyens dont le virement instantané.

Transférer de l'argent devient monnaie courante grâce aux nouvelles solutions technologiques. Vous n’êtes plus obligé d’attendre plusieurs jours pour bénéficier d’un montant qui a été crédité sur votre compte bancaire.

Nous avons enquêté sur l’apparition de ce nouveau mode de paiement devenu courant,


  1. Quel est son fonctionnement ?
  2. Comment le mettre en place ?
  3. Quelle est son utilité dans notre vie quotidienne ?



Nous allons essayer de comprendre les avantages de cette méthode de paiement et de vous donner les outils nécessaires pour effectuer des virements instantanés en toute sécurité.


Qu'est-ce qu'un virement instantané ?


C’est un moyen de transférer de l'argent en temps réel et contrairement aux virements bancaires traditionnels, le virement instantané est exécuté en quelques secondes. Il permet de transférer des fonds rapidement entre utilisateurs sans avoir à attendre plusieurs jours ouvrables pour que le destinataire reçoive l’argent.

Le virement instantané est devenu très populaire vu sa praticité et sa rapidité. Beaucoup d’institutions bancaires l’ont adopté et plusieurs fournisseurs de services financiers en ont fait leur principal moyen de transférer de l’argent.


Comment fonctionne-t-il ?


Le virement instantané se base sur le SPTR (le système de paiement en temps réel). Ce protocole permet de transférer des fonds de manière instantanée d’un compte bancaire à un autre.

Lorsqu'un utilisateur lance ce type de virement, l’argent est débité de son compte et crédité du côté du bénéficiaire en quelques secondes. Un service de paiement tiers ou une application bancaire sera est généralement nécessaire pour bénéficier de cette fonctionnalité. Le virement instantané est bien plus rapide que le virement classique. Plus besoin d'attendre plusieurs jours pour que le transfert des fonds soit effectué. D’un autre côté, il faut faire attention à certaines failles telles que les limites de montant ou les frais supplémentaires.


Comment mettre en place un virement instantané ?


La démarche à suivre pour la mise en place d’un virement instantané diffère d’une banque à une autre et d’une plateforme de paiement à une autre. En voici les étapes générales :

Vérification des fonctionnalités de la banque :

Assurez-vous que votre banque ou votre prestataire de services de paiement propose bien cette fonctionnalité de paiement. Vérifiez les frais et les limites de montant pour les fonds à transférer

Activation du service :

Assurez-vous que ce service est bien activé sur votre compte. Renseignez-vous auprès de votre banque ou du site web de votre prestataire de services de paiement.

Configuration de l'application bancaire :

De nos jours l’application mobile est pratiquement proposée par toutes les institutions bancaires du marché, et ce, pour tous types de transactions en ligne dont le virement instantané. Fournissez les informations nécessaires et configurez l'application mobile. Il suffit de noter les coordonnées du destinataire, votre nom ainsi que les informations de votre compte bancaire.

Via votre Pc ou votre téléphone portable, la transaction effectuée avec un virement instantané se fait en quelques secondes moyennant des frais supplémentaires qui varient d’une institution financière à une autre. Pour ce faire, il faut lire attentivement les conditions générales de votre plateforme de paiement.


Comment effectuer un virement instantané ?


Étape par étape, nous allons développer la procédure à suivre pour valider un virement instantané :

1.      Connectez à votre application de paiement, application mobile ou compte bancaire en ligne

2.      Sélectionnez l’option « transfert en temps réel » ou « virement instantané »

3.      Entrez le nom du destinataire, son code de la banque et son numéro de compte

4.      Entrez le montant à transférer

5.      Vérifiez toutes les informations avant de valider la transaction

6.      Les fonds sont transmis au destinataire en quelques secondes


Les limites du virement instantané


Cependant, il existe des inconvénients pour les utilisateurs dont les montants plafonnés et le maximum autorisé. Le virement est en général limité à quelques milliers d'euros par opération.

Pour les montants plus importants, il faut choisir d’autres options comme les chèques de banque ou les virements traditionnels.


Il est vrai que la fonctionnalité est accessible 24h/24 mais en face il faudra toujours prendre en compte les horaires de la banque destinataire, sinon impossible d’accéder aux fonds. Ce qui peut causer des retards pénalisants.

Sans oublier les frais associés qui peuvent varier d’une banque à une autre, mais généralement les frais d’un virement instantané sont élevés comparés à ceux d’un virement traditionnel.


Dans tous les cas, tout est stipulé dans le règlement et les conditions générales de la plateforme de paiement, c’est à l’utilisateur de vérifier si cela vaut la peine ou pas de procéder à un virement instantané. Évaluez bien la commodité du service par rapport au tarif que vous allez régler et agissez au strict besoin ! Sachez d’un autre côté que la fiabilité et la sécurité de ce type de transaction sont garanties !

23

juillet
Qu’est-ce que le taux directeur et comment cela fonctionne ?
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Qu’est-ce que le taux directeur et comment cela fonctionne ?

Outil de politique monétaire utilisé pour influencer les taux d'intérêt du marché, le taux directeur est le pourcentage avec lequel les banques commerciales empruntent de l'argent auprès de la banque centrale.

En fixant un taux directeur élevé, les banques centrales européennes encouragent les banques commerciales à emprunter moins d'argent, ce qui réduit l'offre de crédit pour les emprunteurs d'un côté. Mais d'un autre côté, cela ralentit l'inflation au niveau de l'économie locale du pays.

Au contraire, si la banque centrale baisse le taux directeur, les banques commerciales peuvent emprunter plus d'argent, diminuent les taux pour les emprunteurs et donnent plus d'accès aux crédits.

Cela peut stimuler la croissance économique en réduisant le coût de l'emprunt pour les entreprises comme pour les particuliers.


  • Nous avons mené l’enquête pour vous pour vous détailler le sujet !
  • Vous verrez comment le taux est fixé au jour le jour par les banques centrales ?
  • Quelle est l'importance du taux directeur au niveau des banques commerciales ?

Et bien d’autres éléments à découvrir !


Qu’est-ce que la banque centrale ?

La banque centrale est une institution responsable qui a comme fonction principale la gestion de la politique monétaire d'une zone monétaire ou d'un pays.

Indépendante du gouvernement, elle est la gardienne de la stabilité monétaire et financière. L'un des exemples les plus connus est la « BCE » ou la Banque centrale européenne qui représente l'organisme qui gère la politique monétaire de la zone euro. Une zone qui compte 19 pays membres avec une monnaie commune qui est « l'euro ».

Croissance économique et stabilité des prix sont sous la supervision de cette institution. Localisé à Francfort, en Allemagne, le siège de la BCE est totalement indépendant des gouvernements nationaux.

Les banques centrales régulent l'activité économique et ajustent le coût de l'emprunt en appliquant différents types de taux directeurs :

 

Le taux d’escompte :

Généralement considéré comme un taux directeur puisqu'il influence le taux d'intérêt utilisé par les banques commerciales auprès de leurs clients, le taux d’escompte permet à la BCE de réguler l'offre de crédit dans l'économie.

Quand la banque centrale abaisse le taux d'escompte, les banques commerciales empruntent de l'argent à un coût moindre et peuvent proposer des prêts à des taux d'intérêt plus bas.

Cela stimule l'investissement, la consommation et par conséquent la croissance économique.

 

Le taux de rémunération des dépôts :

Quant à celui-ci, c'est l'offre de liquidité dans l'économie qui est régulée. En effet, la banque centrale paie aux banques commerciales pour les réserves excédentaires déposées.

Quand la banque centrale abaisse le taux de rémunération, la politique adoptée incite plus à prêter de l'argent aux consommateurs et aux entreprises qu'à déposer de la liquidité.

Lorsque le taux de rémunération des dépôts est trop élevé, l'effet est inverse puisqu'on encourage les banques commerciales à déposer de l'argent.

Attention à ne pas ralentir la croissance économique.

 

Le taux de refinancement :

Pour couvrir leurs besoins de financement, les banques commerciales peuvent emprunter de l'argent à court terme auprès de la banque centrale à un taux d'intérêt appelé le taux de refinancement.

Le taux de refinancement est un outil de politique monétaire qui peut être utilisé en conjonction avec d'autres taux directeurs.

C'est un type de taux d'intérêt qui régule la liquidité à court terme. Ainsi, il influence l'offre des prêts à court terme.

Lors de l'augmentation de ce taux par la BCE, la banque commerciale emprunte avec un coût élevé afin de répondre à ses obligations et freine indirectement la croissance économique. La baisse de ce taux aura un effet inverse et stimulera l'économie.

 

 

Ces taux sont utilisés pour influencer l'activité économique en ajustant la quantité d'argent disponible pour les banques commerciales et en fin de compte, le résultat de ces politiques monétaires va se répercuter sur les entreprises et les particuliers.

Quel est l’impact direct du taux directeur ?

 

Généralement, lorsque le taux directeur baisse, les autres taux d'intérêt ont tendance à suivre ! D'où, un impact direct sur l'épargne et les prêts immobiliers.

Pour l'épargne, l'impact est négatif car les banques n'ont pas recours au financement extérieur et propose un taux d'intérêt moins élevé, donc épargner devient moins intéressant.

Pour les prêts immobiliers, cela devient plus attractif grâce à une baisse du taux directeur avec des projets d'acquisition de bien immobilier qui deviennent beaucoup plus abordables.

23

juillet
Tout ce que vous devez savoir sur le TAEG (le taux annuel effectif global)
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Tout ce que vous devez savoir sur le TAEG (le taux annuel effectif global)

Anciennement désigné par TEG (taux effectif global), le TAEG (taux annuel effectif global) exprime en pourcentage la somme des frais occasionnés lors d'un emprunt.

Tout établissement de crédit se doit d'indiquer les détails autour de son taux annuel effectif global que ce soit au niveau des publicités, des contrats de prêt ou encore des offres commerciales.

  1. Jban vous renseigne sur les différents paliers du TAEG et sa réglementation ?
  2. Les différents types de crédits concernés ?
  3. Comment les établissements financiers fixent le TAEG tout en étant en règle ?

Et pleins d'autres points clés à retenir sur cet indicateur normé !

 

Définition du TAEG (taux annuel effectif global) ?

 

Outil de comparaison efficace quand vous êtes sur le marché de crédit, le TAEG vous permet de vous faire une idée éclairée sur n'importe quelle offre de crédit ainsi que sur son coût dans sa globalité.

Qu'il s'agisse d'un crédit à la consommation, d'un crédit immobilier ou autre, le TAEG évalue votre montant total à rembourser.

Instrument de confiance dans l'espace européen, mais également de protection du consommateur, le TAEG se calcule sur une base annuelle et est fixé selon une limite maximum qui est le taux d’usure légal de la Banque de France.

 

Quels éléments composent le taux annuel effectif global ?

 

Pourcentage de la somme d'origine empruntée que vous devez verser en plus, le TAEG fournit une comparaison complète des crédits proposés par les divers établissements prêteurs. Ce taux comprend de nombreux éléments, à savoir :

 

  1. Le taux d’intérêt de base désigné notamment par le taux nominal (Ce taux fait référence au calcul des intérêts)
  2. Les frais versés à l'établissement ou à l'agent intermédiaire (Courtiers ou autres), afin de favoriser l'obtention du prêt
  3. Tous types de frais de dossier
  4. Les frais d'ouverture du compte dédié
  5. Les frais de tenue de ce compte
  6. Les frais en liaison avec les opérations de paiement
  7. Les frais d'assurance
  8. Les coûts de garanties obligatoires (par exemple l'hypothèque)
  9. Les frais d'évaluation du bien immobilier

 

NB : Sachez que les frais de notaire ne rentrent pas dans le calcul du TAEG (taux annuel effectif global) ; ces derniers sont liés à l'achat immobilier et non à la souscription de l'emprunt.


Formule simplifiée du TAEG


Voici la formule simplifiée du TAEG :

TAEG = [(Le montant à rembourser - Le montant de l’emprunt) / Le montant de l’emprunt] X Le nombre de mensualités total.

Le taux annuel effectif global fixe ou variable : Quelle est la signification ?


Considéré comme un référentiel commun, le TAEG est soumis à plusieurs normes européennes disponibles dans le Code de la Consommation, et ce, dans le domaine de la concurrence et de la transparence entre l'ensemble des établissements de crédit.

D'où la différenciation entre le TAEG variable et le TAEG fixe qui sont tous les deux proposés par les banques dans leurs offres de crédits.


Dans le cas d'un TAEG fixe :

Si vous optez pour un TAEG fixe, vous connaîtrez dès le début le montant exact de chaque mensualité pendant toute la durée du prêt.

Les intérêts sont constants et les échéances sont connues à l'avance. L'avantage est que le coût est maîtrisé mais le coût de la mensualité est un peu élevé.

Pour comparer les offres de crédit, c'est le moyen le plus simple !

Dans le cas d'un TAEG variable :

Avec le TAEG variable, le coût du prêt suit l’évolution de l'indice financier de référence des banques, qui est en général l’Euribor pour les banques européennes.

Le taux annuel effectif global ne se calcule pas à l'avance, les mensualités varient en hausse comme en baisse et les banques ne s'engagent jamais dans la proposition de ce taux mais le fournissent à titre indicatif.

 

En Bref ;

Vous cherchez à collecter les informations déterminantes pour effectuer un choix réfléchi de votre crédit ?

N'omettez pas de prendre en compte l'un des facteurs les plus fiables dans la comparaison des offres disponibles sur le marché des prêts : Le TAEG !

Votre évaluation du coût du crédit à supporter sera globale et votre choix sera optimal !

23

juillet
Comment protéger votre argent lorsque vous effectuez des achats en ligne
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Comment protéger votre argent lorsque vous effectuez des achats en ligne

Dans le monde numérique d'aujourd'hui, les achats en ligne sont devenus monnaie courante. L'accès facile à Internet et la commodité de faire des achats depuis chez soi ont propulsé l'e-commerce vers de nouveaux sommets. Cependant, avec cette évolution, des risques inhérents ont également émergé, notamment en matière de sécurité des paiements en ligne. "Jban", un terme récent désignant les escroqueries et fraudes liées aux achats en ligne, est devenu un problème croissant pour les consommateurs. Dans cet article, nous examinerons en détail les meilleures pratiques pour protéger votre argent lorsque vous effectuez des achats en ligne.


Les cybercriminels ne vous font aucun cadeau

Grâce à des méthodes hypersophistiquées, les cybercriminels œuvrent sans cesse à compromettre des comptes, à voler des informations sensibles ou encore à planifier et à mener des attaques malveillantes en ligne.

Pour ce faire, il faut être à jour quant aux techniques courantes de cybercriminalité, il faut toujours faire preuve de prudence sur les différents réseaux sociaux, éduquez-vous aux pratiques de sécurité en ligne, utilisez les bloqueurs de publicité, utilisez toujours un service de messagerie cryptée et sauvegardez vos données régulièrement.


Choisissez des sites de confiance

Lorsque vous effectuez des achats en ligne, privilégiez les sites réputés et bien connus. Optez pour des plateformes de vente en ligne établies qui ont une solide réputation et des avis positifs de la part des clients. Les grandes entreprises de commerce électronique ont souvent des mesures de sécurité plus robustes pour protéger leurs utilisateurs. Vérifiez que le site utilise un protocole de sécurité, identifiable par "https://" dans l'URL, accompagné d'un petit cadenas. Ces indicateurs signifient que vos informations personnelles et financières seront cryptées, ce qui rendra plus difficile pour les pirates informatiques de les intercepter.


Limitez le partage d'informations personnelles

Ne partagez pas plus d'informations que lorsqu'il y a nécessité, par exemple lors d'une transaction en ligne sure et sécurisée.


Évitez les offres trop alléchantes

Si une offre en ligne semble trop belle pour être vraie, elle l'est probablement ! Soyez sceptique envers les offres qui promettent des prix incroyablement bas ou des produits rares et exclusifs à des prix dérisoires. Faites des recherches sur le vendeur et l'article en question pour vous assurer de leur fiabilité avant de finaliser votre achat. Les sites peu connus ou les vendeurs non vérifiés peuvent être des cibles pour les escrocs qui tentent de voler votre argent.


Évitez les Wi-Fi publics


Évitez de réaliser des transactions financières sur des réseaux Wi-Fi non sécurisés ou publics, ces derniers sont vulnérables et faciles à attaques.


Activez l'authentification à deux facteurs


Utilisez, si possible, l'authentification à deux facteurs pour ajouter une couche supplémentaire de sécurité à vos comptes en ligne.


Ne partagez jamais d'informations sensibles sur e-mail


Évitez de partager des informations personnelles, financières, confidentielles ou encore sensibles par e-mail, puisque les e-mails peuvent être à tout moment interceptés.


Utilisez un pare-feu et un antivirus


Installez un pare-feu et un antivirus afin de protéger votre appareil contre toute menace en ligne.


Utilisez des méthodes de paiement sécurisées


Privilégiez les méthodes de paiement en ligne réputées et sécurisées, telles que les cartes de crédit ou les services de paiement numérique. Évitez les transferts d'argent non sécurisés ou les paiements via des liens envoyés par e-mail, car ces méthodes peuvent être plus vulnérables aux attaques. Les cartes de crédit offrent souvent une protection supplémentaire en cas de fraude, tandis que les cartes de débit peuvent être plus vulnérables en cas d'atteinte à la sécurité. Assurez-vous également que le site de paiement est légitime et vérifié.

Suivez ces recommandations d’expert de transfert, de virement et de paiement en ligne ; et augmentez considérablement la sécurité de vos transactions sur le web tout en réduisant les risques de vol de données et d'escroquerie.

01

juillet
Qu’est-ce qu’une transaction ?
Guide

Qu’est-ce qu’une transaction ?

Une transaction est un accord entre deux parties, basé sur des compromis mutuels pour conclure une affaire ou même résoudre un différend. D'abord ancrée dans le domaine juridique, la transaction s'est largement étendue aux domaines économiques comme la finance, le commerce ou encore l'immobilier.

En commerce, une transaction se manifeste souvent par un échange où un vendeur transfère la propriété d'un bien/service à un acheteur en faveur d’une contrepartie, généralement financière. Les détails du prix peuvent être préalablement négociés entre les parties prenantes.

Les transactions commerciales sont des composants essentiels du commerce mondial, impliquant divers actifs, qu'ils soient matériels ou immatériels. Chaque transaction nécessite l’implication de deux parties (vendeur et acheteur) au minimum, un bien/service échangé et une contrepartie pécuniaire. Juridiquement, la documentation de la transaction est souvent requise pour formaliser l'accord, et ce, sous la forme d’un contrat ou d’un ticket, ainsi tout litige sera évité.

Jban a fait ses recherches sur le sujet en ressortant les points les plus importants ?


Définition d’un contrat de transaction ?


Le contrat de transaction, défini par l'article 2044 du Code civil, est un contrat particulier utilisé pour résoudre une contestation entre deux parties. Selon cette disposition légale, il permet aux parties de mettre fin à un différend existant ou de prévenir un litige futur en acceptant des concessions réciproques.

Dans le contexte du droit du travail, la transaction est souvent utilisée pour régler des conflits entre un employeur et un salarié. Elle intervient généralement pour résoudre des désaccords concernant la conclusion, l'exécution ou la cessation d'un contrat de travail. Par ce contrat transactionnel, les parties conviennent des termes qui mettront fin au litige de manière amiable, plutôt que de recourir à une procédure judiciaire plus longue et coûteuse.

Essentiellement, la transaction dans le cadre du droit du travail permet aux employeurs et aux salariés de régler leurs différends de manière flexible et rapide, tout en préservant leurs intérêts respectifs. Elle offre une alternative au contentieux devant les tribunaux, permettant aux parties de trouver un compromis acceptable sans passer par un litige prolongé.


Quelle est la différence entre la transaction et la négociation commerciale

Entre la nature, le processus et les objectifs, voici les principaux points de différences :


Nature et processus

  • Transaction : Une transaction est un accord conclu entre deux parties où les conditions sont souvent préétablies par l'une des parties.
  • Négociation commerciale : La négociation est un processus qui implique des discussions et des échanges entre les parties pour parvenir à un accord mutuel.


Latitude décisionnelle

Dans une transaction, les conditions peuvent être dictées par une partie sans nécessiter de négociation substantielle.

En revanche, la négociation commerciale implique une plus grande latitude décisionnelle pour ajuster les termes et conditions de l'accord en prenant en compte les intérêts des 2 parties.


Objectifs

  • Transaction : L'objectif principal d'une transaction est l'échange de biens ou services contre une compensation, souvent monétaire. Elle vise à conclure rapidement et efficacement l'accord selon des termes prédéterminés.
  • Négociation commerciale : L'objectif de la négociation va au-delà de la simple transaction. Elle vise à construire une relation à long terme entre les parties en trouvant un terrain d'entente qui satisfait les intérêts mutuels. La négociation peut également être utilisée pour résoudre des problèmes ou créer des opportunités stratégiques pour les deux parties.


Quelques exemples de transactions commerciales ?

En effet, notre vie quotidienne est rythmée par de multiples transactions commerciales, allant des achats simples aux engagements plus lourds. Voici quelques exemples:


  • Vente ou achats d'objets en ligne : Sur des plateformes comme eBay ou Amazon, les utilisateurs achètent et vendent des biens à travers des transactions en ligne.
  • L'addition au restaurant ou dans un bar : À la fin d'un repas ou d'une sortie, le paiement de l'addition constitue une transaction pour les services et les produits consommés.
  • Faire ses courses : Lorsque vous achetez des biens dans un magasin, vous effectuez une transaction en échange d'argent.
  • Échange de services : Par exemple, un plombier qui répare les canalisations en échange du paiement de ses services constitue une transaction basée sur un échange de compétences contre de l'argent.
  • Versement du salaire : Lorsque vous recevez votre salaire d'une entreprise, c'est la contrepartie de votre travail fourni pour cette période.
  • Prêt bancaire : Lorsqu'une banque accorde un prêt à un emprunteur, c'est une transaction où l'argent est fourni en échange de l'engagement de remboursement avec intérêts.
  • Partenariat commercial : Lorsque deux entreprises décident de collaborer pour un projet commun ou pour offrir des produits/services conjoints, elles peuvent conclure une transaction commerciale structurée par des accords contractuels.


Les transactions peuvent varier considérablement en termes d'implication et de risque pour les parties impliquées :


Les transactions de faible implication, comme les achats quotidiens de biens de consommation courante, sont souvent standardisées et impliquent peu de risques.

En revanche, les transactions impliquant des biens de grande valeur comme l'achat d'une maison ou la vente d'un véhicule d'occasion, nécessitent une confiance mutuelle plus grande. Ces transactions peuvent comporter des risques significatifs liés à divers points comme la qualité des biens, la légalité des titres de propriété...

Dans tous les cas, la réussite d'une transaction repose sur la capacité des parties à négocier des termes acceptables et à respecter les engagements pris.

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