03

mai
La mise en conformité PCI DSS : Normes et exigences
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La mise en conformité PCI DSS : Normes et exigences

Si votre entreprise gère les transactions par carte de crédit, vous avez probablement rencontré la norme PCI DSS (Payment Card Industry Data Security Standard) !

Une norme cruciale, non seulement pour protéger les données de paiement de vos clients, mais aussi pour sauvegarder votre entreprise contre les conséquences graves d'une violation de données.

Les 5 dernières années, les fraudes par carte de crédit ont connu une hausse de plus de 50% ; un montant qui dépasse les 1.5 milliard d'euros.

La sécurité des données des détenteurs de cartes n'a jamais été aussi critique, et la norme PCI DSS fournit un cadre pour maintenir les mesures de sécurité nécessaires à cette protection. L’enquête de Jban d’aujourd’hui détaille la conformité à cette norme et explique son fonctionnement, à qui elle s'applique et les actions à entreprendre pour respecter ses exigences.


Définition de la conformité PCI ?


Vous dirigez ou possédez une entreprise qui manipule des données de paiement sensibles, vous êtes probablement familier avec le Payment Card Industry Data Security Standard (PCI DSS), qui vise à sécuriser les informations de carte bancaire. Votre responsabilité est de protéger vos clients contre toute utilisation frauduleuse de leurs moyens de paiement. En respectant le PCI et ses exigences détaillées, vous renforcez la sécurité des données de vos clients et sécurisez le traitement des paiements. En garantissant la conformité à cette norme, vous assurez une meilleure protection des données de carte de vos clients et renforcez la sécurité de vos processus de paiement.

Le PCI DSS s'adresse à toutes les organisations manipulant des paiements par carte de crédit et a été instauré en 2007 par le PCI SSC (PCI Security Standards Council). Son objectif est d'assurer la sécurité des transactions par carte de paiement dans tout le réseau d'infrastructure.


Qui est concerné par la norme de sécurité PCI ?


La norme PCI DSS s'applique à toute organisation manipulant des données de titulaires de cartes. Le PCI SSC a établi un système de quatre niveaux pour déterminer les exigences de conformité, basé sur le volume des transactions et le niveau de risque :


Niveau 1 : Commerçants qui traitent plus de 6 millions de transactions annuelles ou ayant subi une compromission antérieure des données.

Niveau 2 : Commerçants qui traitent des transactions annuelles comprises entre 1 et 6 millions en nombre d’opérations.

Niveau 3 : Commerçants qui traitent des transactions annuelles comprises entre 20 000 et 1 million en nombre d’opérations.

Niveau 4 : Commerçants qui traitent de transactions annuelles ne dépassant pas les 20 000 opérations.

 

Quant aux exigences, elles restent les mêmes pour tous les secteurs d'activité !

 

Quelles sont les exigences à respecter pour être à la norme PCI DSS ?


Nous vous présentons les exigences principales et secondaires en matière de sécurité. Ces derniers sont résumés en 12 points cruciaux :

1.    Configurer et maintenir un pare-feu pour sécuriser les données des cartes :

Le pare-feu est un dispositif de sécurité réseau qui surveille et contrôle le trafic entrant et sortant, décidant de bloquer ou autoriser en fonction de règles prédéfinies. C'est la première ligne de défense contre les menaces et nécessite des tests, une gestion et des mises à jour régulières.

 

2.    Éviter les identifiants par défaut fournis par les fournisseurs :

Les pirates informatiques exploitent fréquemment les mots de passe et les configurations par défaut pour compromettre les systèmes. Il est crucial de changer immédiatement les identifiants par défaut avant d'intégrer de nouveaux systèmes dans votre réseau.


3.    Sécuriser les données des détenteurs de cartes :

Protéger les données des détenteurs de cartes est crucial pour respecter la norme PCI DSS. Les cybercriminels visent souvent ces données stockées pour des transactions frauduleuses. Lorsqu'il est nécessaire de conserver ces informations, des mesures de sécurité adéquates doivent être mises en place pour répondre aux exigences légales et réglementaires.

 

4.    Chiffrer la transmission des données des détenteurs de cartes :

Pour sécuriser les données des titulaires de cartes lors de leur transmission sur des réseaux ouverts, il est crucial de les chiffrer. Les cybercriminels peuvent essayer de les intercepter facilement. Pour ce faire, un cryptage robuste est nécessaire, impliquant l'utilisation de protocoles de sécurité comme Secure Shell (SSH), IPSec, et Transport Layer Security (TLS).


5.    Employer et actualiser régulièrement un programme antivirus :

Pour prévenir l'infiltration de logiciels malveillants dans votre réseau, il est impératif d'installer un antivirus sur tous les systèmes commerciaux critiques. Cela garantit la sécurité des données des titulaires de cartes et offre une défense renforcée contre les virus émergents grâce à des mises à jour régulières.


6.    Créer et entretenir des systèmes et applications sécurisés :

Les cybercriminels exploitent fréquemment les failles de sécurité de votre système pour accéder aux données sensibles des titulaires de cartes. Les fournisseurs de réseaux publient régulièrement des correctifs pour remédier à ces vulnérabilités. Il est donc crucial de les appliquer immédiatement après leur publication. Ces correctifs sont indispensables pour maintenir les systèmes à jour, stables, et protégés contre les logiciels malveillants et autres menaces.


7.    Limiter l'accès aux données des titulaires de cartes professionnellement nécessaires :

L'accès aux données des titulaires de cartes doit être strictement basé sur la nécessité. Les erreurs des employés demeurent la principale cause des violations de données. Ainsi, des contrôles d'accès stricts sont essentiels pour garantir que seuls les employés nécessitant un accès pour effectuer des transactions y sont autorisés.

 

8.    Identifier et authentifier l'accès aux éléments du système :

Chaque employé ayant accès à des données sensibles doit recevoir un identifiant unique. Cela permet de tracer les accès aux systèmes spécifiques et de connaître l'identité de l'utilisateur ainsi que le moment de l'accès.


9.    Contrôler l'accès physique aux informations des détenteurs de cartes :

Seuls les membres du personnel autorisés doivent avoir accès physique aux systèmes informatiques contenant les informations des titulaires de cartes. Cette restriction empêchera toute personne non autorisée d'accéder physiquement aux systèmes ou de faire des copies papier des données sensibles.

 

10. Surveiller tous les accès aux données des titulaires de cartes et aux ressources réseaux :

La surveillance étroite de l'accès aux ressources réseau et aux données des titulaires de cartes, avec enregistrement de toute activité, permet de détecter les comportements malveillants et de repérer les violations éventuelles grâce à une piste d'audit.

 

11. Effectuer des tests périodiques sur les systèmes et processus de sécurité :

Étant donné l'émergence constante de nouvelles vulnérabilités, il est crucial de tester régulièrement vos systèmes et processus afin de maintenir leur sécurité. La norme PCI DSS préconise également des tests de pénétration périodiques ainsi que l'adoption de systèmes de détection et de prévention des intrusions pour assurer la sécurité des données des titulaires de cartes.


12. Établir une politique de sécurité de l'information pour tout le personnel :

Il est essentiel de déployer une politique de sécurité robuste conforme à la norme PCI DSS à travers toute l'entreprise. Cette politique définit les attentes en matière de sécurité pour le personnel et met en évidence l'importance de la protection des données au sein de l'organisation.


De quelle manière les données des détenteurs de cartes peuvent-elles être exposées ?


Les cybercriminels chercheront à exploiter les vulnérabilités de vos systèmes et appareils d'exploitation pour accéder aux données sensibles des titulaires de cartes. Cela inclut :

  • Portail en ligne
  • Réseau sans fil
  • Dossier papier
  • Base de données du système de paiement
  • Réseau de stockage
  • Lecteur de cartes
  • Système de point de vente

 

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29

avril
Services de banques en ligne, plateformes technologiques financières et startups Fintech : Comprendre le BaaS et son fonctionnement ?
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Services de banques en ligne, plateformes technologiques financières et startups Fintech : Comprendre le BaaS et son fonctionnement ?

Le concept de la banque en tant que service (BaaS) est une évolution significative dans le secteur financier, permettant une plus grande flexibilité et une meilleure personnalisation des services financiers. Les entreprises technologiques, les banques et les institutions financières peuvent s'associer à des fournisseurs spécialisés en BaaS pour offrir une gamme de produits et de services financiers à leurs clients, tout en bénéficiant de l'infrastructure technologique et des solutions de back-office fournies par ces fournisseurs. Jban.fr a mené l’enquête pour vous !


Qu'est-ce que le Banking as a Service ou le BaaS ?


Le Banking as a Service (BaaS) permet effectivement à des entreprises non bancaires de proposer des services financiers à leurs clients en s'appuyant sur l'infrastructure et la licence d'une banque ou d'une institution financière partenaire.

En utilisant des solutions BaaS, les entreprises peuvent accélérer le développement et le déploiement de nouveaux produits financiers, réduire les coûts d'infrastructure et de maintenance et offrir des expériences utilisateur plus fluides et personnalisées. Le co-branding permet également aux entreprises de renforcer leur marque tout en offrant des services financiers sous leur propre nom.


Notre sélection des points forts du BaaS


  1. Accessibilité aux services financiers : Les entreprises non bancaires peuvent rapidement et facilement offrir une gamme de services financiers à leurs clients sans avoir à passer par le long processus d'obtention d'une licence bancaire ou à investir dans le développement d'une infrastructure financière.
  2.  Marque blanche :Les services financiers sont souvent proposés sous la marque de l'entreprise partenaire, permettant à cette dernière de renforcer sa propre marque et de proposer une expérience utilisateur cohérente avec ses autres produits et services.
  3. Diversité des services : Les entreprises partenaires peuvent proposer une variété de services financiers, tels que des cartes de débit, des solutions de paiement, des prêts, etc., sans avoir à développer ces services elles-mêmes.
  4. Distribution B2B : Les banques et institutions financières deviennent des distributeurs B2B de services financiers, élargissant ainsi leur portée et leur influence dans le secteur.


Quel est le fonctionnement du BaaS sur le plan technologique ?


Effectivement, le BaaS (Banking as a Service) repose sur l'intégration de services bancaires dans des applications non bancaires via le Cloud et les APIs. Les entreprises non bancaires peuvent ainsi offrir des services financiers à leurs clients sans avoir à obtenir elles-mêmes une licence bancaire. Cette approche demande une collaboration étroite entre les fournisseurs de services bancaires et les entreprises non bancaires, ainsi qu'une adaptation des systèmes informatiques des banques pour permettre cette intégration en toute sécurité. Cela ouvre de nouvelles possibilités pour l'innovation et la personnalisation des services financiers. C’est le cas de notre néobanque « Jban » avec la banque en ligne « Swan » !

L’intégration des APIs dans le cadre du BaaS touche plusieurs aspects métiers, notamment :

  • La relation client : Les APIs permettent aux entreprises non bancaires d'offrir des services financiers intégrés de manière transparente dans leurs propres produits et services, améliorant ainsi l'expérience client.
  • L'innovation : Les APIs ouvrent de nouvelles possibilités d'innovation en permettant aux entreprises de développer rapidement de nouveaux produits et services financiers sans avoir à recréer toute l'infrastructure bancaire.
  • La collaboration : Le BaaS favorise la collaboration entre les banques et les entreprises non bancaires, permettant aux deux parties de tirer parti des compétences et des ressources de l'autre pour offrir des solutions financières plus complètes.
  • Le time to market : L'utilisation d'APIs dans le BaaS permet aux entreprises de réduire considérablement le temps nécessaire pour mettre sur le marché de nouveaux produits et services, car elles peuvent s'appuyer sur l'infrastructure bancaire existante plutôt que de la construire à partir de zéro.

Cependant, l'intégration d'APIs dans ce contexte peut être complexe en raison de la nature multidimensionnelle du BaaS. Heureusement, les plates-formes bancaires de base (Core Banking Platforms) offrent des solutions ouvertes et modulaires qui simplifient cette intégration en fournissant des interfaces standardisées et des outils de développement. Cela permet aux entreprises de se concentrer sur l'innovation et la création de valeur ajoutée pour leurs clients, tout en bénéficiant de l'expertise et de l'infrastructure des banques.


Le Core Banking Platform et la gestion au niveau des banques ?


Les « Core Banking Platforms » offrent une gestion centralisée et sophistiquée des APIs intégrées dans le système d'information de la banque, ce qui apporte plusieurs avantages :


  • Renforcement de la sécurité : Les plates-formes permettent d'imposer des niveaux d’authentifications strictes et une gestion avancée des accès aux APIs, garantissant ainsi la sécurité des données sensibles.
  • Gestion du catalogue et des versions des APIs : Les banques peuvent gérer de manière organisée et efficace toutes les APIs disponibles, en suivant leur évolution, en gérant les versions et en assurant une documentation adéquate.
  • Suivi de la consommation des APIs : Les plates-formes offrent des outils de suivi avancés, permettant de surveiller de près l'utilisation des APIs, de collecter des métriques d'utilisation, de suivre les requêtes et de gérer les incidents éventuels.
  • Interface centrale pour la gestion des APIs : Les banques peuvent consolider et gérer plusieurs APIs provenant de différentes plateformes à travers une interface unique, simplifiant ainsi la gestion globale et permettant une meilleure coordination entre les différents services et équipes.


Perspectives d'avenir et nouveau rôle de la banque en tant que service ?


L'avenir du BaaS (Banking as a Service) sera marqué par une évolution vers une version plus mature, modulaire et optimisée, avec une définition divisée en plusieurs domaines et l'émergence de nouveaux acteurs sur le marché, notamment les géants de la technologie comme Alibaba avec son nouveau cloud.

Bien que les solutions proviennent principalement des États-Unis et de la Chine, la Suisse pourrait également jouer un rôle important dans ce domaine. De nombreuses entreprises rechercheront des solutions non basées sur le cloud, telles que Neuroprofiler, Connective et InvestGlass CRM, dans les années à venir.

Le secteur des APIs va également évoluer, avec la disparition progressive de nombreuses solutions bancaires de base dotées d'APIs faibles ou insuffisantes. L'avenir réside dans les APIs, associées à des robots dotés d'intelligence artificielle. La future orientation du BaaS sera d'abord centrée sur le client, répondant à des besoins spécifiques tels que ceux des banques islamiques ou des clients intéressés par des thématiques comme le Veganisme ou la finance durable (ISR ESG).

Nous pouvons anticiper une normalisation accrue des protocoles KYC (Know Your Customer) et des normes d'authentification. En ce qui concerne les normes de communication, de nouvelles améliorations seront apportées grâce à l'adoption de protocoles inspirés de la blockchain, tels que le protocole NYM qui façonne l'avenir de la communication, ou des applications comme Qwil, utilisée par les gestionnaires de patrimoine au Royaume-Uni.


Dans l'ensemble, le futur du BaaS promet d'être dynamique et axé sur l'innovation, avec une attention croissante portée à la personnalisation des services, à la sécurité et à l'interopérabilité entre les différentes plateformes et technologies.







23

avril
Les facilitateurs de paiement :  Définition, rôle et nouvelle alternative de paiement en ligne ?
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Les facilitateurs de paiement : Définition, rôle et nouvelle alternative de paiement en ligne ?

Les règlements en ligne via les facilitateurs de paiement représentent sans équivoque la solution d’avenir ! Un modèle pratique et centralisée pour les marchands en ligne, leur permettant de se concentrer sur leurs activités commerciales tout en laissant la gestion des paiements à des spécialistes. Quel rôle jouent ces facilitateurs de paiement dans l'écosystème du commerce électronique ? Comment cela facilite les transactions en ligne tout en garantissant des flux financiers fluides et sécurisés ? Jban.fr vous explique tout !


Définir un facilitateur de paiement ?

Un facilitateur de paiement est une entité spécifique dans le domaine des transactions financières en ligne, autorisée à agir en tant qu'intermédiaire entre les marchands et les acquéreurs ou opérateurs de paiement. Voici un aperçu détaillé de leurs principales fonctions :

  • Onboarding des marchands pour le compte d'un acquéreur : Les facilitateurs de paiement sont habilités à faciliter l'intégration de nouveaux marchands sur une plateforme de paiement en ligne, agissant au nom de l'acquéreur ou de l'opérateur.
  • Traitement des transactions des sous-marchands avec les réseaux de cartes : Une fois que les marchands sont à bord, les facilitateurs de paiement prennent en charge le traitement des transactions effectuées par ces derniers, en les acheminant efficacement à travers les réseaux de cartes de paiement.
  •  Réception des fonds de règlement de l'acquéreur et paiement des sous-marchands : Les facilitateurs de paiement agissent comme des agents de règlement, recevant les fonds provenant des transactions effectuées par les marchands et les redistribuant aux sous-marchands ou aux marchands sponsorisés, conformément aux accords établis.


Quelles sont les spécificités d'un facilitateur de paiement ?


L’utilisation d'un facilitateur de paiement offre aux entreprises une alternative pratique à la création individuelle de comptes marchands auprès des banques ou des réseaux de cartes bancaires. Plutôt que de gérer plusieurs comptes distincts, les entreprises peuvent regrouper leurs transactions sous un seul compte marchand principal, géré par le facilitateur de paiement. En optant pour cette solution, les entreprises deviennent des sous-marchands affiliés à ce compte principal, bénéficiant ainsi d'une gestion simplifiée des paiements en ligne.

Cette approche présente plusieurs avantages, notamment la réduction des frais de traitement, la simplification des processus administratifs et la possibilité de bénéficier de services supplémentaires proposés par le facilitateur de paiement, tels que des outils de gestion des paiements et des analyses de données.

Un facilitateur de paiement offre ainsi une solution globale et simplifiée pour les entreprises qui souhaitent accepter les paiements électroniques. En regroupant divers services essentiels, il simplifie le processus d'acceptation des paiements en ligne. Voici un aperçu des principaux services généralement proposés par les facilitateurs de paiement :


-         Traitement des paiements

Les facilitateurs de paiement fournissent les infrastructures techniques nécessaires pour traiter les transactions électroniques, facilitant ainsi les paiements par carte de crédit, virement bancaire, portefeuilles électroniques...


-         Gestion des risques

Ils intègrent des outils et des mécanismes de gestion des risques pour évaluer et minimiser les risques liés aux transactions, assurant ainsi la sécurité et la fiabilité des paiements.


-         Détection et prévention de la fraude

Les facilitateurs de paiement mettent en place des systèmes sophistiqués de détection de la fraude pour identifier et prévenir les transactions frauduleuses, protégeant ainsi les marchands et les consommateurs.


-         Comptes marchands

Ils proposent la gestion des comptes marchands, permettant aux entreprises d'accéder facilement à leurs fonds et de suivre leurs transactions.


En proposant un modèle tout-en-un, ces prestataires de paiement en ligne permettent aux entreprises de se concentrer sur leur activité principale tout en garantissant une expérience de paiement fluide et sécurisée pour leurs clients. Une approche simplifiée qui contribue à stimuler les ventes en ligne, à accompagner les petites structures entrepreneuriales pour ne pas être obligées de créer leurs propres comptes marchands auprès de la banque et à renforcer la confiance des consommateurs dans le processus d'achat en ligne.


Que veut dire une OVI : Brève définition ?


Une organisation de vente indépendante (OVI) est une entreprise tierce autorisée à fournir des services de traitement des cartes bancaires aux entreprises. Agissant pour le compte de banques et de réseaux de cartes, les OVI facilitent la création de comptes marchands pour les entreprises souhaitant accepter les paiements par carte. Contrairement aux facilitateurs de paiement, les OVI établissent des comptes marchands distincts pour chaque entreprise cliente.

Les services offerts par les OVI incluent la vente ou la location d'équipements comme les terminaux de point de vente (PDV), ainsi que le traitement des transactions et le support client. Ces entreprises conviennent généralement mieux aux grandes entreprises avec des volumes de transactions élevés. En raison de la création de comptes marchands individuels, les entreprises clientes ont souvent plus de contrôle sur les conditions de leur contrat et peuvent négocier des tarifs plus avantageux par rapport à l'utilisation d'un facilitateur de paiement.


Entre un facilitateur de paiement ou une OVI : Comment faire le bon choix pour mon entreprise ?


En choisissant entre une organisation de vente indépendante (OVI) et un facilitateur de paiement, il est essentiel de considérer divers facteurs pour répondre aux besoins spécifiques de votre entreprise. Bien que les distinctions traditionnelles entre ces deux types de prestataires de services de paiement soient de moins en moins rigides en raison de l'innovation croissante dans le secteur, voici quelques éléments clés à prendre en compte :


·        Taille et volume de transactions de l'entreprise :

Évaluez la taille de votre entreprise ainsi que le volume de transactions que vous traitez. Les grandes entreprises avec des volumes élevés peuvent bénéficier de la flexibilité et des économies potentielles offertes par une OVI, tandis que les petites entreprises ou celles avec des volumes plus modestes peuvent préférer la simplicité d'un facilitateur de paiement.


·        Contrôle et flexibilité :

Déterminez le niveau de contrôle et de personnalisation dont vous avez besoin. Si vous souhaitez pouvoir négocier des conditions spécifiques et avoir un contrôle plus direct sur votre solution de paiement, une OVI peut être plus appropriée. Les facilitateurs de paiement, quant à eux, offrent souvent des solutions prêtes à l'emploi et simplifiées, idéales pour ceux qui privilégient la commodité.


·        Complexité du traitement des paiements :

Si votre entreprise a des besoins complexes en matière de paiement nécessitant des services étendus tels que la gestion des risques, les équipements de point de vente et un support client dédié, une OVI pourrait être le choix optimal. Les facilitateurs de paiement offrent généralement des solutions plus standardisées, adaptées aux besoins simples ou modérés.


·        Temps et efforts nécessaires pour la mise en place :

Considérez le temps et les efforts requis pour la configuration de votre système de paiement. Les OVIs peuvent impliquer un processus de mise en place plus long et plus complexe en raison de la création de comptes marchands individuels, tandis que les facilitateurs de paiement offrent souvent des procédures d'inscription plus rapides et plus simples.


·        Structure tarifaire :

Les structures tarifaires des OVIs et des facilitateurs de paiement diffèrent. Les OVIs offrent généralement plus de flexibilité dans la négociation des tarifs en fonction du volume de transactions, ce qui peut être avantageux pour les grandes entreprises. Les facilitateurs de paiement proposent souvent des structures tarifaires plus simples et transparentes, adaptées aux entreprises avec des volumes de transactions moins élevés.


Il est également important de noter que des entreprises comme Jban peuvent offrir une gamme de services qui s'adaptent aux besoins variés des entreprises, allant des solutions prêtes à l'emploi pour les petites entreprises aux options plus personnalisées pour les grandes entreprises avec des exigences complexes. Avant de prendre une décision, une évaluation minutieuse de vos besoins spécifiques et des offres de chaque prestataire de services de paiement en ligne, est essentielle pour choisir la solution qui convient le mieux à votre entreprise.


04

avril
Codes de catégorie de marchand ou de commerçant : tout comprendre sur les MCC ?
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Codes de catégorie de marchand ou de commerçant : tout comprendre sur les MCC ?

Le code de catégorie de commerçant (MCC) est un de ces systèmes essentiels de traitement des paiements dédié aux commerçants, ayant un rôle crucial dans les transactions.

Nous explorons les MCC, leur fonctionnement et leur importance pour les commerçants. Les MCC classent les commerçants en catégories spécifiques, facilitant le suivi des transactions et l'application des règles et tarifs appropriés. Une bonne connaissance des MCC permet aux commerçants de naviguer efficacement dans le paysage des paiements, assurant une gestion précise et transparente des transactions.


Définir les codes de catégorie de commerçant ?


Les MCC (codes de catégorie de commerçant) sont des séquences numériques à quatre chiffres qui classent les entreprises selon leurs activités commerciales spécifiques. Ces codes, initialement développés par l'Organisation internationale de normalisation (ISO), sont maintenant administrés par des réseaux de cartes de paiement tels que Visa, Mastercard, American Express et Discover. Chaque réseau a son propre système de MCC. Ces codes permettent une classification uniforme des entreprises en fonction des biens ou services qu'elles fournissent, facilitant ainsi le traitement des transactions et l'application de règles tarifaires appropriées.


Quel est le fonctionnement des MCC ?


Lorsque les clients utilisent une carte de crédit ou de débit pour effectuer un achat, le code de catégorie de commerçant (MCC) associé à l'établissement est transmis avec les informations de paiement. Ce MCC est crucial car il aide les émetteurs de cartes ou les processeurs de paiement à identifier la nature spécifique de la transaction. Cela leur permet d'appliquer les frais d'interchange appropriés ou de déterminer l'éligibilité aux programmes de récompenses.

Les MCC jouent un rôle crucial dans la détermination des frais d'interchange que les commerçants doivent payer. Les frais d'interchange représentent les coûts que les réseaux de cartes facturent pour le traitement des transactions. Ces frais varient en fonction de divers facteurs, notamment le risque associé à l'industrie concernée ou le type de transaction effectuée.

Par exemple, les entreprises opérant dans des secteurs à haut risque, tels que les jeux d'argent ou les divertissements pour adultes, se voient souvent appliquer des frais d'interchange plus élevés que celles opérant dans des secteurs à risque moindre, comme le commerce de détail ou les épiceries. Cette différenciation reflète le niveau de risque perçu par les réseaux de cartes et peut influencer les coûts de traitement des transactions pour les commerçants.


L’importance des codes de catégorie de commerçant pour les marchands ?


Frais d'interchange : Les MCC déterminent directement les frais d'interchange que les commerçants doivent régler. Une classification précise de leur entreprise garantit que les frais facturés correspondent à leur industrie. Une mauvaise classification peut entraîner des frais d'interchange plus élevés, augmentant ainsi les coûts pour les commerçants.

 Programmes de récompenses : Les émetteurs de cartes de crédit proposent souvent des programmes de récompenses basés sur les MCC. Par exemple, certains offrent des points bonus pour les achats dans des catégories spécifiques comme les restaurants ou les stations-service. En connaissant les MCC éligibles, les commerçants peuvent attirer les clients cherchant à maximiser leurs récompenses.

Acceptation des paiements : Certains processeurs de paiement ou banques ont des restrictions ou des services spécialisés basés sur les MCC. Les industries à haut risque peuvent nécessiter des solutions de traitement spéciales ou être soumises à un examen supplémentaire en raison de réglementations spécifiques. Comprendre les MCC associés à leur entreprise aide les commerçants à choisir les bons partenaires de traitement des paiements et les solutions adaptées.

Rapports et analyses : Une classification correcte des transactions commerciales à l'aide des MCC permet aux commerçants de générer des rapports précis et d'obtenir des informations sur leurs données de ventes. Les rapports basés sur les MCC aident les commerçants à suivre leurs performances dans différentes catégories, à identifier les tendances et à prendre des décisions commerciales éclairées.


Voici quelques exemples de catégories de MCC :


  • Transport de passagers local et suburbain, y compris les ferries
  • Boutiques hors taxes
  • Boutiques de bijoux, montres, horloges et argenterie
  • Boutiques d'appareils photo et de fournitures photographiques
  • Boutiques de cosmétiques
  • Services de publicité
  • Nettoyage de tapis et d'ameublement
  • Programmation informatique, traitement de données et conception de systèmes intégrés
  • Magasins d'emballages - bière, vin et spiritueux

 

La garantie d'une classification MCC nette, précise et exhaustive


Pour garantir une classification précise des MCC, les commerçants doivent suivre plusieurs étapes importantes :


Consulter leur prestataire de services de paiement : Les commerçants devraient contacter leur prestataire de services de paiement ou leur banque acquéreuse pour comprendre le MCC associé à leur entreprise et s'assurer qu'il est correctement catégorisé. Une révision périodique du MCC est recommandée, en particulier en cas de changements dans la nature de l'activité.


Examiner les données de transaction : Il est crucial pour les commerçants de surveiller régulièrement leurs données de transaction afin d'identifier d'éventuelles divergences dans les MCC. En cas d'incohérences ou d'erreurs, ils doivent immédiatement contacter leur prestataire de services de paiement pour rectifier le problème.


 Rester informé : Le paysage du traitement des paiements évolue constamment, ce qui peut entraîner l'introduction de nouveaux MCC ou des modifications des MCC existants. Il est essentiel que les commerçants restent informés de toutes les mises à jour relatives aux MCC et s'assurent que leur entreprise est correctement classifiée.


En suivant ces mesures, les commerçants peuvent garantir une classification précise des MCC, ce qui peut avoir un impact significatif sur les frais d'interchange et les opportunités de participation à des programmes de récompenses.

Si des questions subsistent concernant leur MCC, les commerçants doivent toujours être encouragés à contacter leur équipe de support ou leur prestataire de services de paiement pour obtenir une assistance supplémentaire.

14

mars
Commissaire aux apports : nomination, rôle et différentes missions
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Commissaire aux apports : nomination, rôle et différentes missions

Le commissaire aux apports, souvent méconnu du grand public, joue un rôle essentiel dans le cadre des opérations de création, de développement ou d’expansion d'une entreprise. Sa mission principale consiste à évaluer les apports en nature réalisés lors de la constitution d'une société, mais son champ d'action va bien au-delà. Quels sont les types d’apports ? Quel est le rôle du CAA ? Quelles sont les modalités de sa nomination ? Ainsi que les différentes règles qui régissent son intervention ?


Définition du commissaire aux apports


Le commissaire aux apports est un professionnel désigné pour évaluer les apports en nature réalisés lors de la création ou de l'augmentation de capital d'une société. Ces apports peuvent prendre différentes formes comme les biens mobiliers ou immobiliers, les droits de propriété intellectuelle, les équipements... Leur évaluation est nécessaire afin de déterminer la valeur réelle de ces actifs et d'éviter les éventuels déséquilibres dans la répartition du capital social de la société.


Le rôle du commissaire aux apports


Le rôle principal du commissaire aux apports est d'évaluer de manière objective et impartiale la valeur des apports en nature. Pour ce faire, il doit suivre des méthodes d'évaluation rigoureuses conformes aux normes et aux pratiques en vigueur. Ces méthodes peuvent varier en fonction de la nature des biens apportés, mais elles visent toutes à déterminer une valeur juste et précise.

Outre l'évaluation des apports en nature, le commissaire aux apports a également pour mission de garantir la transparence et la sincérité des opérations. En vérifiant la conformité des apports déclarés avec la réalité, il contribue à prévenir les risques de fraude ou de dissimulation d'actifs. Ainsi, sa présence renforce la fiabilité des informations financières présentées aux actionnaires, aux créanciers et aux tiers intéressés.

Pour finir, le commissaire aux apports joue un rôle de conseil en matière d'optimisation des apports et de structuration du capital social. Grâce à son expertise, il peut recommander des ajustements ou des stratégies visant à maximiser la valeur des apports tout en préservant les intérêts des parties prenantes.


Quelles sont les compétences que doit maitriser un CAA ?


Pour accéder au poste de commissaire aux apports, il est indispensable de posséder un ensemble de compétences, dont essentiellement :


Maîtrise du droit comptable :

Cela implique la connaissance approfondie de la réglementation concernant la comptabilité des entreprises. Cela inclut la tenue des comptes, l'émission et la vérification des documents comptables annuels, ainsi que d'autres aspects liés à la gestion financière de l'entreprise.

Connaissance du droit fiscal appliqué aux apports :

Cela englobe la compréhension des implications fiscales des opérations d'apport, y compris les éventuelles réductions d'impôt disponibles et l'application de la TVA dans le cadre des transactions d'apport.

Compétences en techniques de revue analytique :

Ces compétences permettent d'analyser et de comparer les données financières d'une entreprise avec des références pertinentes pour évaluer la valeur des apports. Une revue analytique approfondie est essentielle pour garantir l'exactitude des évaluations.

Maîtrise des méthodes d'évaluation :

Cela comprend la connaissance des différentes méthodes et techniques d'évaluation des actifs et des entreprises, telles que les barèmes, les dépenses réelles engagées, les mercuriales, etc. Une bonne maîtrise de ces méthodes est cruciale pour déterminer la valeur des apports avec précision et objectivité.

Familiarité avec le droit des sociétés :

Il est crucial de comprendre les obligations légales spécifiques à chaque forme juridique d'entreprise (SASU, SARL, etc.), ainsi que les processus de constitution et de répartition du capital social. Une bonne compréhension du fonctionnement des sociétés est essentielle pour évaluer correctement les apports.


La nomination du commissaire aux apports

Tout d'abord, le commissaire aux apports doit être une personne physique inscrite sur la liste des experts établie par une cour d'appel. Il doit également être indépendant et impartial, c'est-à-dire qu'il ne doit pas avoir de lien direct ou indirect avec les fondateurs ou les actionnaires de la société.

La nomination du commissaire aux apports intervient lors de l'assemblée générale constitutive de la société ou lors de toute décision d'augmentation de capital nécessitant une évaluation des apports en nature. En général, cette nomination est soumise à certaines conditions et formalités légales.

La nomination du commissaire aux apports se fait par décision collective des associés ou par désignation judiciaire en cas de désaccord entre les parties. Il est essentiel de choisir un professionnel compétent et expérimenté, capable de mener à bien sa mission dans le respect des règles et des délais impartis.

Quelles sont les différentes catégories d’apports ?

Les associés d'une société peuvent contribuer de différentes manières à son capital social. Ces contributions se divisent généralement en trois grandes catégories :


Apports en numéraire :

Ces apports consistent en une injection d'argent dans la société par les actionnaires ou les associés. En échange de cette somme d'argent, ils reçoivent des parts sociales ou des actions de la société. Les apports en numéraire fournissent à l'entreprise les fonds nécessaires pour démarrer ses activités ou pour financer son développement ultérieur. Ces ressources financières peuvent être essentielles pour assurer la viabilité et la croissance de l'entreprise.


Apports en nature :

Contrairement aux apports en numéraire, les apports en nature consistent à fournir à la société des biens évaluables tels que des immeubles, des véhicules, des machines ou d'autres actifs tangibles. Ces biens sont directement intégrés à l'activité commerciale de la société. En échange de ces apports en nature, les actionnaires ou les associés reçoivent des parts sociales. Ces apports permettent à la société d'acquérir des actifs nécessaires à son fonctionnement ou à son expansion sans avoir à mobiliser uniquement des ressources financières.


Apports en industrie :

Les apports en industrie consistent à fournir à la société un savoir-faire, des connaissances spécialisées ou un travail. Contrairement aux apports en numéraire ou en nature, les apports en industrie ne représentent pas une contribution monétaire ou matérielle directe, mais plutôt une contribution immatérielle. En échange de ces apports, les associés reçoivent des parts sociales ou des actions de la société. Ces apports en industrie peuvent être cruciaux pour le développement de l'entreprise, car ils fournissent des compétences et des ressources intellectuelles nécessaires à son succès.


En combinant ces différentes formes d'apports, les associés peuvent constituer un capital social diversifié, fournissant à la société les ressources matérielles, intellectuelles et financières, dont elle a besoin pour prospérer dans son activité.

Est-ce que la nomination d’un CAA est obligatoire dans les sociétés ?

Le caractère obligatoire de la nomination d'un commissaire aux apports est étroitement lié à la forme juridique de la société.

La forme sociale de l’entreprise

 

La nomination d’un CAA est obligatoire

 

SASU / EURL 

Facultatif

SAS / SARL

Obligatoire uniquement si l’apport en nature est d’une valeur supérieure à 30.000 € et est supérieur à la moitié du capital social

SCI

Facultatif

SNC

Facultatif

SA

Obligatoire


Le commissaire aux apports occupe une place centrale dans le processus de création ou d'augmentation de capital d'une société. Sa mission consiste à évaluer de manière objective et transparente les apports en nature, tout en garantissant la conformité et la sincérité des opérations. Sa nomination obéit à des critères stricts visant à assurer son indépendance et sa compétence.

Ainsi, en remplissant son rôle avec rigueur et professionnalisme, le commissaire aux apports contribue à la sécurisation et à la pérennité des entreprises.

13

mars
Votre guide pour calculer le Chiffre d'Affaires de votre entreprise
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Votre guide pour calculer le Chiffre d'Affaires de votre entreprise

L'un des indicateurs les plus importants, Le CA possède un rôle clé dans l’évaluation de la performance financière d'une entreprise. Comprendre comment calculer le chiffre d'affaires est essentiel pour tout entrepreneur, gestionnaire ou investisseur. Votre prestataire de paiement en ligne jban.fr aborde en détail les différentes facettes du calcul du chiffre d'affaires, en mettant l'accent sur les méthodes de calcul et les implications au niveau de la gestion d'une entreprise prospère.


Définir le chiffre d'affaires ?


Le chiffre d'affaires représente le montant total des ventes réalisées par une entreprise au cours d'une période donnée. Il englobe toutes les transactions génératrices de revenus, qu'il s'agisse de la vente de biens, de services ou de toute autre activité générant des recettes pour l'entreprise. Le chiffre d'affaires est souvent considéré comme le premier indicateur de la santé financière d'une entreprise.


L’importance du Chiffre d'Affaires


Mesure de la performance financière


Le chiffre d'affaires est un indicateur clé de la performance financière. Une augmentation constante du chiffre d'affaires peut indiquer une croissance positive, tandis qu'une diminution peut signaler des problèmes potentiels nécessitant une attention immédiate.


Base pour d'autres calculs financiers


Le chiffre d'affaires sert de base à de nombreux autres calculs financiers cruciaux tels que la marge bénéficiaire, le ratio de rotation des stocks et le ratio de rotation des comptes clients. Comprendre le chiffre d'affaires est donc essentiel pour interpréter ces indicateurs financiers complémentaires.


Méthodes de calcul du chiffre d'affaires


Méthode simple

La méthode la plus simple pour calculer le chiffre d'affaires consiste à multiplier le nombre d'unités vendues par le prix de vente unitaire. Cette formule basique convient particulièrement aux petites entreprises proposant un nombre limité de produits ou de services.

CA = Prix De Vente X Quantités Vendues

Méthode comptable

Une approche plus sophistiquée implique l'utilisation de la comptabilité en partie double. Cette méthode considère le chiffre d'affaires comme la somme des ventes à crédit et des ventes au comptant, établissant une correspondance entre les revenus générés et les paiements reçus.

CA = Ventes à Crédit + Ventes au Comptant

Méthode sectorielle

Certaines industries ont des méthodes spécifiques pour calculer le chiffre d'affaires.

Prenons l’exemple du secteur des services, le chiffre d'affaires peut être calculé en fonction du nombre d'heures facturées ou de projets accomplis.


Quels sont les différents défis à relever ?


Reconnaissance des revenus

La reconnaissance des revenus peut poser des défis, surtout lorsque les paiements sont échelonnés sur plusieurs périodes. Il est crucial de suivre les normes comptables appropriées, telles que les « International Financial Reporting Standards » (normes IFRS) ou encore les « Generally Accepted Accounting Principles » (normes GAAP).

 

Retours et annulations

Les annulations et les retours de produits peuvent compliquer et rendre un peu plus difficile le calcul du CA. Il est nécessaire de mettre en place des systèmes de suivi précis pour prendre en compte ces ajustements.


Comment analyser le chiffre d'affaires ?

Tendances temporelles

Analyser les tendances du chiffre d'affaires sur plusieurs périodes peut révéler des insights importants sur la croissance de l'entreprise. Une croissance constante, une stagnation ou une diminution peuvent fournir des indications sur la santé globale de l'entreprise.


Comparaisons sectorielles

Comparer le chiffre d'affaires avec d'autres entreprises du même secteur permet d'évaluer la performance relative. Cela peut être particulièrement utile pour identifier les opportunités d'amélioration ou de compétitivité.


Le chiffre d'affaires est un indicateur financier crucial qui offre des perspectives essentielles sur la performance d'une entreprise. Comprendre comment calculer le chiffre d'affaires et l'analyser correctement permet aux entrepreneurs et aux gestionnaires de prendre des décisions éclairées pour favoriser la croissance et la durabilité de leur entreprise.

En adoptant des méthodes de calcul appropriées et en surmontant les défis potentiels, les entreprises peuvent utiliser le chiffre d'affaires comme un outil puissant pour naviguer dans le monde complexe des affaires.


13

mars
La Tokenisation : Technologie clé dans le monde numérique
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La Tokenisation : Technologie clé dans le monde numérique

La tokenisation, bien que souvent méconnue du grand public, joue un rôle crucial dans le paysage numérique contemporain. Cette technologie, au cœur de nombreuses applications et systèmes, revêt une importance croissante dans la protection des données, la sécurité informatique, les transactions financières et bien d'autres domaines. Nous développons aujourd’hui l'aspect sécuritaire de la tokenisation, son fonctionnement, les applications et son impact sur l’activité de l’entreprise dans l’ère de la technologie ?


Comprendre les principes de base la Tokenisation ?


Le processus de tokenisation consiste à remplacer une information sensible par un élément non sensible, appelé « token ». Concrètement, cela signifie qu'au lieu de manipuler des données directement identifiables, on travaille avec des représentations symboliques qui sont dénuées de signification en dehors du contexte spécifique dans lequel elles sont utilisées. Ces tokens sont générés à partir d'un processus mathématique complexe et sont uniques à chaque transaction ou interaction.


De l'information sensible au Token


Le processus de tokenisation commence par la collecte d'informations sensibles, telles que les informations d'identification personnelles ou des numéros de carte de crédit, d'autres données confidentielles. Ces données sont ensuite soumises à un algorithme de hachage ou de chiffrement, générant ainsi un token unique qui représente ces informations. Le lien entre les données originales et le token est stocké de manière sécurisée, généralement dans un environnement appelé « token vault ».


Applications de la Tokenisation : Sécurité et Confidentialité


La tokenisation est omniprésente dans de nombreux secteurs, offrant des solutions robustes en matière de sécurité et de confidentialité. Dans le secteur financier, par exemple, elle est largement utilisée pour sécuriser les transactions en remplaçant les informations sensibles par des tokens. Cette approche réduit considérablement les risques liés à la fraude et à la violation de données.

Dans le domaine de la santé, la tokenisation est également cruciale pour la protection des dossiers médicaux électroniques. En remplaçant les informations personnelles des patients par des tokens, les professionnels de la santé peuvent accéder aux données nécessaires sans compromettre la vie privée des individus.


La Tokenisation et la protection des données : un duo indissociable


La protection des données est devenue une préoccupation majeure à l'ère numérique, avec des atteintes à la sécurité des données de plus en plus fréquentes. La tokenisation offre une stratégie efficace pour minimiser ces risques. En cas de violation, les tokens ne révèlent aucune information exploitable sans l'accès au « token vault », qui est généralement stocké de manière distincte et sécurisée.


Les défis associés à la tokenisation


Bien que la tokenisation présente de nombreux avantages, elle n'est pas sans défis ni controverses. Certains critiques soulèvent des préoccupations liées à la centralisation du stockage des tokens, soulignant que la compromission de ce stockage centralisé pourrait avoir des conséquences désastreuses. De plus, la question de la réversibilité des tokens se pose, car dans certains cas, il peut être nécessaire de retrouver les données originales.


L'évolution de la tokenisation : tendances futures et innovations


À mesure que la technologie évolue, la tokenisation suit également le mouvement en s'adaptant aux nouveaux défis et en exploitant les avancées technologiques. Des innovations telles que la tokenisation homomorphe, qui permet de réaliser des opérations sur des données tokenisées sans les déchiffrer, ouvrent de nouvelles perspectives dans des domaines tels que l'intelligence artificielle et l'analyse de données.


Démocratiser l’investissement avec la titrisation des actifs


La titrisation, un concept fondamental dans le monde financier, émerge comme un processus visant à documenter de manière écrite la propriété des actifs, déterminant ainsi qui détient les droits sur un actif et dans quelles conditions. Cette pratique permet aux entreprises de convertir leurs actifs en produits investissables, offrant ainsi la possibilité à des tiers d'investir dans ces produits. Les actifs ainsi titrisés deviennent des instruments d'investissement négociables, connus sous le nom de « titres », pouvant être échangés sur le marché.


Dans le sillage de la transition mondiale vers la numérisation, le processus de titrisation subit une transformation rapide. Au lieu de s'appuyer sur des documents physiques, il se tourne vers l'utilisation de tokens numériques programmés pour représenter la propriété des actifs. Ces tokens sont conçus pour refléter des circonstances spécifiques dans des conditions données. Par exemple, la détention des droits sur un actif peut être déterminée par des paramètres prédéfinis. Cette évolution vers la titrisation numérique simplifie la gestion et la négociation des actifs, offrant une alternative plus efficace aux méthodes traditionnelles et s'alignant sur la tendance générale vers la digitalisation dans le domaine financier.


Pourquoi les actifs sont tokenisés ?


Basé sur le standard ERC20 et les smart contracts, la tokenisation a ouvert la voie à la transformation virtuelle de divers actifs. Cette révolution a débuté avec les altcoins et s'est étendue aux stablecoins, security tokens, métaux tokenisés, et bien d'autres. Les développeurs explorent les possibilités infinies de la tokenisation, redéfinissant la finance numérique. Le secteur de la fintech voit une expansion continue grâce à de nombreux projets de tokenisation, certains encore à leurs débuts. La technologie évolue rapidement, créant de nouvelles opportunités et façonnant l'avenir des transactions financières.


Est-ce-qu'il y a des obstacles à la Tokenisation ?


Les actifs tokenisés, bien que prometteurs, sont encore à un stade de développement plus précoce que les cryptomonnaies. Malgré les nombreux avantages qu'ils offrent, leur adoption généralisée nécessite de nouveaux cadres réglementaires internationaux, incluant des normes pour la garde et la surveillance, afin de rendre les investissements accessibles à tous et de rendre la tokenisation des actifs plus courante.

Actuellement, certains acteurs du secteur financier traditionnel perçoivent la tokenisation des actifs comme une menace pour leurs intérêts, ce qui les rend réticents à explorer les nouvelles opportunités des investissements décentralisés. Les préoccupations relatives à la stabilité des marchés très liquides, à la sécurité, au risque, à la confiance et à la scalabilité du réseau sont également soulevées. Ces défis soulignent la nécessité d'investissements publics dans l'éducation financière pour toucher de nouveaux investisseurs.

Malgré ces obstacles, la tokenisation des actifs est appelée à révolutionner les marchés financiers en réduisant les barrières financières pour les petits investisseurs, en ouvrant de nouveaux marchés et opportunités, et en élargissant la base d'investisseurs. Ce changement de paradigme pourrait potentiellement éliminer les obstacles à l'investissement, transformant ainsi fondamentalement la dynamique des marchés financiers dans les décennies à venir.

L'évolution constante de la tokenisation témoigne de l’importance de son rôle en tant que Pilier de la Sécurité Numérique et dans la préservation de la confiance dans le monde numérique.

11

mars
Erreurs de paiement en ligne :  Raisons & Solutions
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Erreurs de paiement en ligne : Raisons & Solutions

Les transactions en ligne sont devenues monnaie courante dans notre société moderne, offrant commodité et efficacité pour effectuer des achats et des paiements de diverses natures.

Cependant, malgré les progrès technologiques des prestataires de services de paiement (PSP), les erreurs de paiement en ligne persistent, causant frustration et confusion aux consommateurs.

Nous traiterons les raisons derrière ces erreurs et proposerons des solutions pour les résoudre.


1er cas : L’authentification réussie mais le paiement refusé ?


L'une des situations les plus frustrantes est lorsque l'authentification réussit, mais le paiement est refusé. Cela peut être dû à plusieurs raisons, notamment :


Fonds insuffisants

Même si l'authentification est réussie, le paiement peut être refusé si le solde de votre compte ou de votre carte n'est pas suffisant pour couvrir le montant de la transaction.


Limite de transaction dépassée

Votre carte peut avoir une limite de transaction quotidienne ou mensuelle, et si vous avez déjà atteint cette limite, le paiement sera refusé.


Problèmes de sécurité

Les systèmes de sécurité des banques ou des fournisseurs de services de paiement peuvent parfois détecter une activité suspecte et refuser la transaction par mesure de précaution.


Votre premier réflexe doit toujours être celui de s’assurer d'avoir suffisamment de fonds sur votre compte ou votre carte. Vérifiez notamment vos limites de transaction et contactez votre banque ou le service de paiement pour obtenir de l'aide si nécessaire.


2éme cas : Le paiement en ligne refusé alors que j'ai de l'argent ?


Il peut être extrêmement déroutant de voir un paiement en ligne refusé alors que vous savez que vous avez suffisamment d'argent sur votre compte. Les raisons possibles de ce problème comprennent :


Problèmes de connexion

Parfois, des problèmes temporaires de connexion entre votre banque et le fournisseur de services de paiement peuvent entraîner un refus de paiement.


Erreur de saisie

Assurez-vous d'avoir correctement saisi les détails de paiement, y compris le numéro de carte, la date d'expiration et le code de sécurité (CVV).


Blocage de la carte

Votre carte peut avoir été bloquée pour diverses raisons, telles que des activités suspectes ou des transactions inhabituelles.

Dans ce cas, vérifiez votre connexion internet, assurez-vous que les détails de paiement sont corrects et contactez votre banque pour vérifier si votre carte a été bloquée.


3éme cas : Un paiement par carte qui n'apparaît pas ?


Il arrive parfois que vous effectuiez un paiement en ligne, mais que la transaction n'apparaisse pas sur votre relevé de carte. Cela peut être dû à :


  • Un débit différé : Certains commerçants peuvent différer le débit sur votre carte jusqu'à ce que la transaction soit complètement traitée, ce qui peut prendre quelques jours.
  • Des problèmes techniques : Des problèmes techniques sur le côté du commerçant ou de la banque peuvent entraîner un retard dans le traitement de la transaction.
  • Une fraude : Dans de rares cas, une transaction non autorisée peut être effectuée sur votre carte, mais elle ne sera pas affichée sur votre relevé. Si vous ne voyez pas la transaction sur votre relevé après un certain temps, contactez le commerçant pour obtenir des informations sur le traitement de la transaction et contactez votre banque si vous soupçonnez une activité frauduleuse.


4éme cas : La transaction via carte bancaire est refusée ?


Lorsqu'une transaction est refusée avec votre carte bancaire, cela peut être dû à diverses raisons, telles que :


  • Carte expirée : Assurez-vous que votre carte n'a pas expiré, car les commerçants refuseront les transactions avec une carte expirée.
  • Blocage de la carte : Comme mentionné précédemment, votre carte peut être bloquée pour diverses raisons, ce qui entraînera le refus de la transaction.
  • Erreur de sécurité : Si vous avez saisi incorrectement votre code PIN ou si le commerçant n'a pas pu vérifier votre identité, la transaction peut être refusée.


Si votre carte est toujours valide et que vous êtes sûr que vous avez suffisamment de fonds, contactez votre banque pour déterminer la raison du refus et résoudre le problème.


5éme cas : Le Paiement CB est non débité ?


Parfois, vous pouvez effectuer un paiement en ligne, mais constater que le montant n'a pas été débité de votre compte bancaire. Les raisons de ce problème peuvent inclure :


  • Problèmes techniques : Des problèmes techniques sur le côté du commerçant ou de la banque peuvent entraîner un retard dans le débit de votre compte.
  • Annulation de la transaction : Il est possible que la transaction ait été annulée avant qu'elle ne soit traitée complètement, ce qui signifie qu'aucun montant ne sera débité de votre compte.
  • Débit différé : Comme mentionné précédemment, certains commerçants peuvent différer le débit sur votre compte jusqu'à ce que la transaction soit complètement traitée.


Si le montant n'a pas été débité de votre compte après un certain temps, contactez votre banque pour obtenir des informations sur le traitement de la transaction.


6éme cas : Comment bloquer un paiement en ligne ?


Si vous avez effectué un paiement en ligne par erreur ou si vous souhaitez bloquer une transaction frauduleuse, il existe plusieurs mesures que vous pouvez prendre :


Contacter votre banque : Contactez immédiatement votre banque pour leur signaler le problème et demander le blocage de la transaction.


Annuler la transaction : Si le paiement n'a pas encore été traité, vous pouvez contacter le commerçant pour demander l'annulation de la transaction.


Bloquer la carte : En dernier recours, vous pouvez demander à votre banque de bloquer votre carte pour éviter toute utilisation frauduleuse.


Assurez-vous de surveiller régulièrement vos relevés de compte pour détecter toute activité frauduleuse et agissez rapidement si vous remarquez des transactions suspectes.


7éme cas : Le paiement est validé mais pas la commande ?


Il peut arriver que votre paiement en ligne soit validé, mais que votre commande ne soit pas traitée ou que vous ne receviez pas de confirmation de commande. Les raisons de ce problème peuvent inclure :


  • Problèmes techniques : Des problèmes techniques sur le site du commerçant ou avec le fournisseur de services de paiement peuvent entraîner un retard dans le traitement de la commande.
  • Erreur de saisie : Assurez-vous d'avoir correctement saisi vos informations de livraison et de contact pour que le commerçant puisse traiter votre commande correctement.
  • Confirmation en attente : Dans certains cas, il peut y avoir un délai dans l'envoi de la confirmation de commande, alors assurez-vous de vérifier votre boîte de réception régulièrement.


Si vous n'avez toujours pas reçu de confirmation de commande après un certain temps, contactez le commerçant pour obtenir des informations sur l'état de votre commande.


Les erreurs de paiement en ligne peuvent être frustrantes, mais avec un peu de patience et de vigilance, la plupart de ces problèmes peuvent être résolus efficacement.

Assurez-vous de suivre les conseils mentionnés dans cet article et n'hésitez pas à contacter votre banque ou le commerçant en cas de problème.

En restant informé et en prenant des mesures appropriées, vous pouvez minimiser les risques et profiter pleinement de l'expérience de paiement en ligne.

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